taniguchi

La coopération, un état d’esprit qui fait la différence

Voilà ce que je me suis dit pas plus tard que la semaine dernière : la coopération, c’est vraiment un état d’esprit qui fait avancer !

Avec deux autres musiciens (Laurent Duflanc et Yannis Quillaud), nous étions en résidence de création pour un spectacle musical et vidéo basé sur une bande-dessinée (“La Forêt Millénaire” de Jirô Taniguchi). Ma deuxième vie professionnelle !

Que dire :

  • nous sentir portés – et non contraints – par le cadre de travail
  • être motivés – et non inquiets – par des objectifs ambitieux
  • être curieux – et non envieux – des idées de chacun
  • être inspirés – et non fermés – par les différents points de vue dans le groupe
  • être heureux – et non méfiants – d’échanger avec d’autres professionnels du milieu artistique
  • être fiers – et non frileux – des premiers pas réalisés

Cet d’état d’esprit donne la dynamique collective de travail. Évidemment, il dépend de la confiance en soi et dans les autres, de la reconnaissance, de l’écoute, (d’un peu !) d’humilité, etc. Au préalable, il faut donc s’accorder des moments pour se connaître, éprouver nos différences et construire notre complémentarité.

Prendre le temps d’insuffler l’esprit de coopération, ça change tout !

Sans titre - 1

Notre Bilan 2022

C’est l’heure du bilan, mais c’est surtout l’occasion de remercier les entreprises et les personnes qui nous font confiance et qui nous font grandir ! 🤗

Aloooors, c’est parti ! 2022, ça a été :

🚀 Un embarquement dans la 1ère année du MSc Santé, Prévention Et Bien-Être d’Excelia en tant que chargée de cours (merci notamment à Belhaj Maria, Dominic Drillon, Géraldine Legendre)

🔀 De beaux échanges avec les #managers de LACROIX, EURALIS et Saunier Duval pour clôturer notre Conférence « Jouer ensemble, travailler ensemble » où il est question d’interactions et de coopération (merci Guillaume Berdayes, Patrick Davigo, Anne-Claude JARDIN, Maïlys ORTEGA, Elise Lemunier, Bruno Traverse)

🎶 De la créativité sonore pour animer des contenus web (merci à la scène nationale de Saint Nazaire, et à François Badénès 🍊). On en a profité pour faire quelques vidéos sur nos actions (ici : https://lnkd.in/ebqCEbFr) et même un reportage avec NTV – Nantes & Vous TV (merci Eric Fauguet)

🤯 De l’attention portée au climat social et aux bénéfices d’une pause par la sophrologie et le violoncelle à la Ville de Saint-Jean-de-Boiseau, chez HAD – Hôpital à Domicile Nantes & région et chez EURALIS (merci Marie-Laure DURAND, Ingrid MAHE, Lydiane JOLLY)

🤝 De la #médiation en entreprise, mais ici 🤫 la confidentialité est essentielle donc merci à ceux qui se reconnaîtront !

🎯 Du coaching professionnel et du bilan de compétences (merci Maâtura).

💡 😃 Des rencontres enrichissantes en termes de réseau, d’idées, de projets, de partages de pratique, de développement professionnel avec notamment Nathalie CHEVALLIER, laurence appel, Anne-Sophie AGU, Caty Picot, Emilie MAUPU-MULLER, Carine MERIGNAT, LITTLE SUN | Anne-Sophie Dubreuil , DUPUIS Magalie, Nelly GRIMAUD, COEUR DE RETZ ENTREPRISES, ANDRH Loire Atlantique, EMCC FRANCE LOIRE ATLANTIQUE, etc., etc.

En 2023, on a bien l’intention de continuer de plus belle !

prevention - 1

Le SDC, un acteur de prévention au coeur de l’entreprise

Dans un contexte d’augmentation des créations d’entreprise, y a de grandes chances pour que vous soyez soit un créateur de TPME, soit un promoteur, un proche, un supporter ou un observateur curieux d’au moins un nouveau chef d’entreprise ! (Aparté : si vous pouvez être un peu plus que l’observateur curieux, n’hésitez pas, les créateurs de TPME sont des personnes courageuses et sensibles pour qui chaque coup de pouce est un moment de grâce !).

 

A tous, question à partager/diffuser/remettre en haut de la pile – et un shoot de satisfaction si vous l’avez déjà coché dans la to do list ! :

 

Le Salarié Désigné Compétent (SDC) en matière de santé et sécurité au travail, vous l’avez ?

 

Voici une obligation qui :

– concerne tous les employeurs ayant au moins 1 salarié ;

– est très bien documentée en particulier par le réseau de l’Assurance maladie-Risques Professionnels & INRS ;

– n’est pas récente ;

– mais est très souvent oubliée dans les petites entreprises !

 

Pour les amoureux de la prose juridique, voici le cadre :

La Directive européenne n°89/391/CEE du 12/06/1989 définit les principes fondamentaux relatifs à l’amélioration de la sécurité et de la santé. L’article 7 prévoit la mise en place de services de protection et de prévention dans les entreprises ou établissements avec la désignation d’un ou plusieurs travailleurs chargés de ces activités ou, à défaut, l’aide de personnes ou services compétents extérieurs.

La transposition en France s’est faite par la loi 2011-867 du 20/07/2011 et le décret 2012-135 du 30/01/2012 a concrétisé le dispositif sous un angle juridique.

La circulaire du ministère du travail du 9/11/2012 permet d’informer, de détailler et d’expliquer l’ensemble des mesures.

Enfin la codification s’est faite dans les articles L4644-1 et suivants du code du travail.

 

L’objectif global est de développer une culture de prévention pour combattre le risque à la source afin de diminuer le nombre de victimes d’accident du travail ou de maladie professionnelle.

 

Le SDC participe ainsi à la prévention définie par l’employeur.

Ses sujets d’intervention sont, par exemple, l’accueil d’un nouvel embauché car il est immédiatement exposé aux risques identifiés dans l’entreprise et sur son poste de travail, l’animation de formations à destination des équipes, l’organisation de campagnes de sensibilisation, la participation à l’évaluation des risques, la planification et le suivi des actions de prévention décidées, l’analyse des accidents, l’organisation de retours d’expérience, etc.

 

Évidemment, dans les grandes entreprises, il y a déjà une personne ressource voire un service entier avec des compétences, des certifications, des diplômes, des budgets, etc. Mais ce n’est pas aussi claire dans les petites organisations !

 

Pour avancer dans l’amélioration des conditions de travail, il vaut mieux faire des petits pas et tenir sur la durée. Un premier pas, c’est de désigner ce fameux salarié et de le faire savoir dans l’entreprise (affichage, intranet, organigramme, etc.). Le chef d’entreprise peut s’auto-désigner SDC ou choisir une personne salariée qui a des affinités avec les enjeux de prévention des risques en santé et sécurité au travail. Il peut aussi s’agir d’un partage d’une ressource commune avec d’autres entreprises si on a la chance d’avoir le bon réseau.

 

Et pour maintenir la dynamique, d’autres pas seront à dérouler comme de donner du temps et des compétences pour que le SDC soit un bon levier opérationnel de la prévention.

 

 

 

Mies-Van-Der-Rohe3

“Less is more” & design sonore

On estime que 20% des marques possèdent déjà un logo sonore (source Getasound), et ce chiffre est amené à augmenter dans les prochaines années, tant le marketing s’approprie le son comme vecteur de communication.

 

Même si l’expression est récente, on peut faire remonter l’existence du design sonore au début du XXème, avec par exemple les premières machines à sous qui associent le gain à un son de cloche.

Par la suite, il se développe avec la radio, le cinéma, puis l’industrie, les jeux d’arcades, etc.

Il trouve un nouvel essor dans les années 90, avec le développement du numérique, à commencer par l’ordinateur personnel et toute sa gamme de petits sons fonctionnels pour matérialiser les opérations effectuées à la souris. Nos smartphones actuels en sont les héritiers quand ils produisent un son d’obturateur au moment où l’on clique sur l’écran pour prendre une photo.

 

Le marketing, qui a d’abord misé sur les supports visuels, s’empare désormais du son comme moyen de communication en s’appuyant sur son pouvoir évocateur. Certains jingles ou virgules nous font immédiatement penser à des marques (SNCF, Netflix, etc.). On parle d’audio-branding, ou d’identité sonore de marque.

Mais attention à ne pas saturer notre espace sonore comme nous avons saturé notre espace visuel. Veillons à ce que ces productions sonores ne deviennent pas bruit et nuisance, mais plutôt musique et plaisir.

 

Dans cette perspective éthique et écologique, le « less is more » de l’architecte Mies-Van-Der-Rohe pourrait devenir la devise des designers sonores. En tout cas, c’est de cette manière que je travaille avec mes clients en proposant des créations sonores sobres, précises, utiles, adaptées à l’identité de l’entreprise et au message qu’elle souhaite véhiculer.

 

En lire plus sur le sujet : https://www.cairn.info/revue-du-crieur-2017-3-page-106.htm

couteau-suisse2-site

Qu’est-ce que c’est que ce problème d’engagement dans les entreprises !?

Il y a ceux qui s’investissent de plus en plus fortement pour tenter de suivre le rythme des changements, projets, mutations.

Mais, leur intention est vouée à l’échec, puisque l’accélération est partout, dans et hors de l’entreprise et que finalement tout va trop vite à l’échelle planétaire !

Cela aboutit à de la frustration, à toujours plus d’engagement, parfois à des conduites addictives pour tenter de repousser encore un peu la limite, à des relations qui se tendent – voire plus de relations du tout – à du stress bien sûr, puis de l’hyper-stress jusqu’au burnout.

 

A l’inverse, il y a ceux qui se désengagent, pour qui le fossé est devenu trop profond entre leurs valeurs et leurs activités ou entre leurs valeurs et la mission de l’entreprise.

Beaucoup s’en vont, insatisfaits de leurs conditions de travail, espérant sans doute dans un marché actif qui leur permettra d’intégrer un poste en phase avec leur idéal de vie, dans un renversement du rapport de force entre les candidats et les entreprises.

Ceux qui ne partent pas dépriment. Parce qu’ils ne désirent plus leur travail, ils ne désirent plus le collectif. Ils s’isolent, comptent les jours avant le weekend, avant les vacances, avant la retraite et se sentent incapables de se mobiliser. Découragés, ils sont aussi décourageants pour leurs collègues qui compensent leur désinvestissement, et pas forcément de bon cœur.

 

Face à ça, deux attitudes sont possibles.

La première consiste à se dire que tous les salariés ne sont pas concernés par un problème d’engagement. Après tout, c’est vrai et en tournant habilement son regard vers ceux qui ne sont pas touchés, on évite de gérer un problème de conditions de travail … à court terme, bien sûr, jusqu’à ce qu’on se fasse rattraper par un manquement à l’obligation de santé et sécurité par exemple.

La seconde consiste à regarder de plus près ce qui se passe et de partir d’un état des lieux pour rechercher et mettre en œuvre des actions de terrain, adaptables, quasiment au cas par cas, et qui soient aidantes aussi pour les managers.

C’est tellement plus simple d’anticiper un risque psychosocial plutôt que de traiter en urgence les conséquences de sa survenue. On en est tous convaincu. Reste que cela demande du temps, de la méthode, du suivi, des idées et … encore un peu de temps !

 

Quelle serait mon aide ? Imaginez un couteau suisse en appui des RH !

Je peux vous accompagner sur tout ou partie de votre projet :

– la construction d’une démarche participative ;

– la réalisation et l’analyse d’un diagnostic sur l’engagement ;

– l’intervention en ateliers sur le sens au travail : comment passer d’une définition générale à une traduction personnelle qui redonne de l’élan ;

– la réflexion autour d’un plan d’actions ;

– la réalisation de certaines de ces actions pour lesquelles je suis spécialiste ;

– la mise en relation avec des prestataires en cas de besoin.

 

D’autres idées ? Nous pouvons en discuter.

 

fleche-direction

SQV(C)T 2022 – le sens au travail à l’honneur

La QVT est devenu QVCT. Autrement dit exit la qualité de vie au travail (QVT), vive la « qualité de vie et des conditions de travail ». Il va certainement falloir un peu de temps pour se faire au nouvel acronyme qui a pris sa place dans le code du travail le 31 mars 2022. Mais finalement, ce qui compte vraiment c’est de mettre en place des actions qui ont un effet concret et bénéfique pour les salariés et l’entreprise.

erwan-cello

Faites entrer la musique vivante dans votre entreprise

La musique est devenue une composante de l’amélioration de la qualité de vie et des conditions de travail dans beaucoup d’entreprises.

Là où elle se trouve, la musique est le plus souvent diffusée, c’est-à-dire que l’entreprise propose une play-list consensuelle dans les salles de repos, les lieux de passage ou les open-space. Pour éviter le risque d’overdose, d’appauvrissement, de creusement intergénérationnel, etc., un conseil : faites un sondage, variez régulièrement vos contenus et faites réaliser des play-lists collaboratives par vos salariés !

La musique diffusée se trouve aussi directement entre les oreilles de vos salariés : d’une part, le télétravail permet cet aménagement et, d’autre part, le décloisement des locaux conduit à un usage grandissant des casques audio pour s’isoler du bruit environnant notamment. On ne mesure évidemment pas encore l’impact de ces pratiques sur les relations entre collègues et la solidarité au travail, tout est une question de dosage sans doute.

Une chose est certaine : le collectif peut être au cœur des pratiques musicales et devenir un levier de cohésion sociale. Certaines entreprises ont mis en place des chorales de salariés, des orchestres d’entreprise ou, d’une manière plus ponctuelle, des team-bulding musicaux, pour favoriser la confiance en soi et le sentiment d’appartenance notamment. Il existe aussi des formats purement ludiques et conviviaux comme le blind-test musical, voire le karaoké.

En tant que musicien professionnel, violoncelliste et compositeur de musique électronique depuis 22 ans, je me dis qu’il y a beaucoup d’interactions entre nos deux mondes, la musique et l’entreprise, le musicien et le salarié. Pour moi, intervenir en entreprise, c’est partir à la rencontre d’un public, faire de la médiation culturelle, mettre en évidence des talents, des richesses, des porosités (vision, sens, goût, plaisir, curiosité, partage, etc.). En fait, j’utilise plusieurs façons pour faire entrer la musique vivante dans l’entreprise :
– un mini-concert ;
– une sieste musicale ;
– un team-building de musique électronique ;
– l’encadrement de répétitions d’un groupe de musiciens salariés amateurs ;
– une conférence musicale ;
– etc.

Évidemment, je m’adapte au contexte : il ne s’agit pas de transformer l’espace accueil en Zénith ! Pas question non plus de faire trembler tout l’immeuble à la première note ou de déclencher l’alarme des voitures de service !

Envie d’en savoir plus ? Contactez-moi.
erwan.martinerie@archipel146.fr
06 37 11 98 81

 

D’après une étude réalisée par LinkedIn et Spotify en 2017, la musique favorise la concentration pour 33% des travailleurs français interrogés, la motivation pour 65%, la détente pour 42% et augmente la productivité pour 80% (par voie de conséquence ?!).

Furniture in the beach shore

Entre psycho et sophro, ne pas choisir

Etude Workforce View 2020 : 29% des salariés français interrogés déclarent qu’ils pourraient discuter de leur stress avec des amis ou des collègues proches, mais seuls 15% oseraient l’évoquer avec leur manager et à peine 9% avec les RH.

La période de crise sanitaire a-t-elle changé cette donne ?

Les managers ont été attendus sur une meilleure qualité d’écoute, l’attention portés aux signaux faibles et aux problématiques personnelles, dans une relation individualisée.
La RH, très sollicitée sur les facteurs humains, a été investie d’un rôle de protection de la santé des salariés et de l’accompagnement des plus fragiles au cœur de la crise. Ce sont des évolutions qui nécessitent l’installation ou le renforcement de la confiance à tous les étages.

Difficile d’imaginer comment la période a pu impacter l’évolution des chiffres de cette étude, mais il faudrait un pas de géant pour qu’ils deviennent acceptables. En attendant, les cellules de soutien psychologique se sont développées, et s’il n’est pas possible d’estimer leur fréquentation par les salariés, leur bénéfice est indéniable pour ceux qui l’utilisent.

Reste que certains salariés peuvent ne pas y avoir recours. Ce peut être par simple défiance vis-à-vis d’une mesure mise en place par la direction – et là, rien à faire, sauf à continuer de communiquer sur la confidentialité et la neutralité du dispositif. Ce peut être également parce que la personne ne se sent pas concernée par cette offre… ou pas encore.

Certaines personnes sont « dures au mal », d’autres n’ont pas envie d’entrer en relation avec le psychologue, d’autres encore, les mêmes peut-être, seront davantage intéressées par une technique pour décompresser, une occasion de faire une pause et d’apprendre une méthode pour réduire l’impact de la pression, etc.

Je pratique la sophrologie en entreprise et je pense qu’elle est une alliée à une prise en charge psychologique. La sophrologie est une approche centrée sur la présence du corps, de la respiration et de l’ancrage. Elle est soit complémentaire, soit alternative au soutien psychologique des salariés en difficulté.

Une chose est sûre, le mauvais réflexe serait de réserver ce type de soutien uniquement en cas de crise. Au contraire, en pérennisant et en diversifiant les dispositifs, l’organisation familiarise ses salariés à cette offre ; elle l’intègre pleinement à la politique QVT et au plan d’actions RPS et elle lui permet d’être immédiatement active et efficace en cas de gestion de crise.
Attentive à la réalité objective de l’organisation, je m’adapte au fonctionnement et aux besoins, en déclinant mes interventions sophrologiques sous la forme de droit de tirage de séances individuelles en cabinet ou en visio, de permanences dans les locaux et d’animations de groupes.

 

Référence : étude Workforce View 2020 – ADP Research Institute (réalisée entre le 29/10/2019 et le 6/01/2020).