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Récupération flash : un premier secours pour garder les yeux ouverts

💤 Nous passons, en moyenne, entre 25 et 27 ans de notre vie à dormir, et s’il ne fait pas tout, le sommeil est tout de même l’un des facteurs déterminants du bon déroulement de nos journées. Or, lorsque nous arrivons au travail, nous ne laissons ni notre corps, ni notre cerveau au vestiaire ! Tout le monde – collègues, clients, fournisseurs, y compris nous-même – profite ainsi, d’une manière ou d’une autre, de notre forme physique et mentale, qu’elle soit bonne ou mauvaise.

⚠ Évidemment, les troubles du sommeil perturbent la journée de travail : baisse d’énergie, de dynamisme, somnolence, baisse de la concentration et de la capacité à ne pas faire d’erreur, altération du jugement, troubles de l’humeur, etc. Mais l’inverse est aussi vrai car le sommeil est fréquemment conditionné par le travail (rythmes, déplacements, environnement, stress, etc.)

 👉 A titre individuel, nous pouvons prendre conscience de ce qui cloche dans la manière dont nous préparons notre sommeil et décider de nous impliquer, de changer certaines habitudes, de prendre soin de notre sommeil et autant que possible par rapport à nos contingences : adapter notre durée de sommeil à nos besoins, avoir des horaires de coucher et de lever réguliers, se ménager un environnement favorable au sommeil, se défaire de l’emprise de nos écrans, etc.

☀ Le sophrologue est un bon allié pour qui s’engage dans cette voie d’amélioration. Cela peut commencer par l’apprentissage d’une récupération flash (ou sieste flash) à déclencher quand le besoin s’en fait sentir. Certaines entreprises proposent à leurs salariés la découverte de cette pratique et l’intègrent dans la journée de travail pour favoriser la vigilance.

 

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LA “TEXT-ANXIETY” : TROUBLE ANXIEUX DES TEMPS MODERNES

On connaissait la « test-anxiety », c’est-à-dire l’anxiété de performance qui est à rapprocher de la peur de l’échec et qui se manifeste par une forte appréhension face à des situation d’évaluations ou dans lesquelles on peut se sentir jugé.

On peut parler de la tech-anxiety, c’est en tout cas le titre d’un ouvrage de Christopher A. Sims dont le projet est d’examiner la représentation de l’anxiété face à la technologie que les humains ressentent lorsqu’ils rencontrent des intelligences artificielles. Le titre exact est « Tech Anxiety : Artificial Intelligence and Ontological Awakening in Four Science Fiction Novels » … Je le lirai dès qu’il sera paru en français 😉 !!
Voilà qu’apparaît la text-anxiety : « l’angoisse liée aux innombrables messages que l’on reçoit et auxquels on n’a pas le temps de répondre ». Pour plus d’explication, lisez cet article, issu de la newsletter de TechTrash (newsletter dont je trouve la lecture parfaitement réjouissante !).

L’anxiété est une réaction d’activation du corps et de l’esprit devant une menace. Ces menaces ont évolué : elles étaient d’ordre physique (le froid, la faim, les prédateurs, etc.), elles sont devenues plus abstraites (perte de sécurité, de reconnaissance, d’estime, de visibilité, de contrôle, etc.). Mais, ces menaces déclenchent les mêmes mécanismes qui peuvent aboutir à un cercle vicieux.  En s’engageant dans une démarche adaptée à ses préférences (psychologie, sophrologie, coaching, etc.), on peut apprendre à relativiser les situations et à équilibrer nos réactions pour se mobiliser sans s’épuiser.